Disciplines | Biologie |
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Domaines | Génomique, Bioinformatique |
Tutelles | ENS de Lyon, UCBL, CNRS |
Localisation géographique | ENS de Lyon (Campus Charles Mérieux) |
Laboratoire d'appartenance | LBMC |
Chef d'équipe | Gaël Yvert |
Page web | http://www.ens-lyon.fr/LBMC/gisv/index.php/fr/ |

Grâce d'une part à l'utilisation de modèles expérimentaux extrêmement puissants comme la levure S. cerevisiae et d'autre part aux outils génomiques et bioinformatiques, il est possible d'aborder des questions fondamentales relatives à la complexité par laquelle les génotypes contrôlent les variations phénotypiques. Notre ambition est de produire de nouvelles connaissances fondamentales, d'apporter des éléments de réponse à la prédisposition génétique aux maladies, et de transférer les méthodes de génétique quantitative dans la communauté biologiste.
La part génétique de la variation quantitative des caractères physiologiques (comme la taille des individus, le taux de cholesterol et la manifestation d'une maladie chez l'humain, ou bien les propriétés agronomiques et nutritives des cultures) est généralement très complexe. De nombreux gènes sont impliqués, qui contribuent de manière non-additive. Et leur effet n'est souvent pertinent que dans certaines conditions environnementales. En conduisant des recherches expérimentales sur un organisme unicellulaire très puissant, la levure du boulanger S. cerevisiae, nous cherchons à délimiter l'étendue de cette complexité et nous en décrivons certaines propriétés.
• Génétique sur cellules uniques : En générant et analysant de nombreux caractères sur des cellules uniques, nous abordons les effets probabilistes que les gènes peuvent avoir sur les régulations moléculaires et cellulaires.
• Epigénétique quantitative : L'ADN n'est pas le seul support d'informations héritables portées par la chromatine. C'est pourquoi nous étudions la variabilité naturelle épigénétique portée par les nucléosomes et comment cette variabilité influence les différences phénotypiques entre individus.